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LOI SUR LA PROTECTION DE LA NATURE, DU PAYSAGE ET DES SITES DU 13 NOVEMBRE 1998
Communiqué de presse
Vendredi 13 novembre dernier, le Grand Conseil a adopté définitivement en deuxième lecture et à l`unanimité la loi cantonale sur la protection de la nature, du paysage et des sites. Après un débat ouvert concernant quelques dispositions encore à préciser, notamment sur les compétences des communes ou sur la récolte des minéraux, les députés ont suivi les propositions de la commission parlementaire présidée par M. Dominique Epiney et assistée du rapporteur M. Bernhard Andenmatten.
La nouvelle loi cantonale, qui comble une lacune restée longtemps ouverte, consiste pour l’essentiel en une législation d`application du droit fédéral dans les domaines de la nature, du paysage, des sites bâtis, des monuments historiques et du patrimoine archéologique.
Elle instaure une répartition des compétences entre les autorités cantonales et communales, selon que les objets à protéger sont d`importance nationale, cantonale ou communale. Elle vise à une collaboration entre ces différentes autorités et postule également une participation et une information de la population lors de l`engagement des mesures de protection. Ces objectifs légaux trouvent une application concrète dans les démarches d’inventaire, de classement et de protection des objets qui en sont dignes.
Les spécificités valaisannes retenues portent notamment sur la prise en compte d’éléments paysagers tels que les vignobles en terrasses et les bisses, les sites bâtis typiques comme les mayens et autres constructions agricoles anciennes. Dans le cadre du développement du tourisme doux, a été également prévue la création de parcs naturels. Enfin, quelques dispositions de base ont été prévues à propos des champignons et des minéraux.
Comme l’a souligné le conseiller d’Etat Jean-Jacques Rey-Bellet, chef du département en charge de ces questions, l`adoption unanime de cette nouvelle loi est révélatrice de l`évolution des mentalités valaisannes en direction d`une plus grande sensibilité à l’environnement naturel et bâti. Elle permettra de poursuivre dans cet esprit le travail de protection déjà entrepris jusqu`à ce jour tant par les communes que par le canton.
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